On ne peut plus s’asseoir aux Terrasses du port à Marseille avec la vue sublime (même si oui on sait et on en a marre des cargos-mixtes et car-ferries des lignes de la Corse qui à l’arrêt continuent de rejeter dans l’air, gaz et particules fines ) et son petit casse-dalle . Les sièges allongés façon jardin du Luxembourg ont été déboulonnés. Non pas pour des raisons d’antiracisme mais de covid. Cela me semble très excessif. D’autant que les restaus, chers, eux restent bien remplis, avec une distanciation qui là aussi me semble moins respectée. Pas donnés pourtant les restaus. On ne peut pas non plus acheter son journal ni un livre. La seule librairie-point presse ferme à 15 heures jusqu’à nouvel ordre.De toutes façons les quotidiens après être revenus quelques jours ont de nouveau disparu faute de solution avec le distributeur Presstalis.
La crasse des rues elle s’amplifie, en tout cas dans mon nouveau quartier Arenc. Et les rues, les lieux publics, sont de toutes façons très enlaidis par nos visages sous masque. On ne parle jamais à ma connaissance de l’horreur esthétique qu’ils génèrent mais pourtant c’est un énorme problème y compris pour le moral. Même si on n’a pas le choix, c’est entendu.
Alors de la beauté pour finir. Cette brassée d’eucalyptus achetée 4 euros au marché des Réformés avec deux lys offerts. Chaque matin mettre son nez dans ce feuillage odorant, un ravissement.