Michel Eisenlohr, je l’ai rencontré au monastère de Saorge dans le cadre d’une délectable résidence d’artistes. C’était un plaisir de le voir tôt le matin poser un regard toujours un peu inquiet, intense, sur ce lieu exceptionnel. L’exposition qui suivit sur le site même était magnifique. Architectures patrimoniales mais aussi contemporaines, paysages marqués par l’histoire ou en mutation, cet artiste est particulièrement touché par la mémoire des lieux. Marseille, sa ville de jeunesse, fait partie de ses tropismes. Elle fait l’objet d’un carnet de route intimiste « Aime comme Marseille. En 2015, le Centre des Monuments Nationaux lui confie un reportage « Paris by night » qui dresse un portrait en 16 tableaux du patrimoine et de la création architecturale remarquable à la Française, destiné à être exposé sur l’Avenue of Stars de Hong-Kong…
Michel Eisenlohr me fait décoller, partir, me retrouver, repartir.
Ses photos me racontent des histoires, les miennes …
Les ombres qu’ils traquent, la lumière qu’il capte m’ouvrent les yeux et l’âme.
Sa dernière itinérance photographique l’a emmené dans les vallées de Roya et Bevera à la croisée de la mer et de la montagne, le long de la frontière italienne. L’exposition « Gardien des cimes » se déroule en extérieur dans les jolies localités de Tende et de Sospel Du 6 juillet au 20 septembre. Inauguration le 6 juillet à Sospel à 18 heures
Et découvrez-le sur son site : www.micheleisenlohr.com